Normandie Incubation

Cyclanov planche sur des filets à ballots biodégradables

28 mai 2024 - Nos startups

Source : www.gazettenormandie.fr

Née en Normandie, sur les bancs d’UniLaSalle Rouen, la start-up créée par Inès Vecten et Chloé Tinel veut développer et commercialiser des filets à ballots biodégradables. Leur projet est en bonne voie.

C’est en 2021, qu’Inès Vecten et Chloé Tinel, ont pour la première fois, l’idée de développer des filets à ballots agricoles (bottes rondes de foin ou de paille) biodégradables et comestibles par les animaux. À cette époque, les deux jeunes femmes sont étudiantes. Elles viennent d’entrer en cinquième année au sein de l’école ingénieur UniLaSalle à Rouen. « Pour un projet, nos professeurs nous ont demandé de créer une entreprise innovante fictive, qui réponde à une problématique agricole. En tant que filles d’agriculteurs, nous avons eu cette idée de filets biodégradables et comestibles », introduit Inès Vecten.

Un projet grandement soutenu

Si cette alternative aux filets à ballots en plastique aurait pu rester au stade de projet d’école fictif, face à l’enthousiasme qu’il a suscité, Inès Vecten et Chloé Tinel, ont décidé d’aller plus loin. « Pour valider notre cinquième année et obtenir notre diplôme, nous devions réaliser un stage. Avec le dispositif « Mon stage – Ma start-up », au lieu d’aller en stage dans une entreprise, nous avons pu nous consacrer durant six mois, à développer notre idée », poursuit Inès Vecten.

Durant cette période, elles ont été soutenues par l’école UniLaSalle, par Normandie Incubation et iTerra à Beauvais. « Ils nous ont aidé à structurer notre projet, à trouver des partenaires, à aborder les clients et à rechercher des financements… », témoigne Inès Vecten.

C’est ainsi, qu’en septembre 2022 est née Cyclanov, l’entreprise basée à Raffetot (bien qu’incubée à Beauvais) qui, à terme, doit permettre à Inès Vecten et Chloé Tinel, de commercialiser leur filet biodégradable, une fois que celui-ci sera certifié. « Dans un premier temps, nous allons développer un filet à ballots biodégradable, mais non comestible, car trouver une matière comestible requiert de nombreux mois de recherche supplémentaire, détaille Inès Vecten. Mais dans une deuxième phase, le souhait reste toujours de commercialiser des filets à ballots biodégradables et comestibles. »

Un troisième prototype en juillet

Pour l’heure, les deux jeunes femmes n’ont pas encore de produit à commercialiser. Les recherches pour trouver la bonne matière, pour un filet solide et biodégradable, sont en cours. « Nous devrions recevoir notre troisième prototype en juillet. Ainsi, nous pourrons le tester, grandeur nature, dans différents champs en France, lors de la moisson, ajoute l’entrepreneuse. Si les tests de pressage de paille sont concluants. L’étape suivante sera de faire certifier notre produit et prouver qu’il est bien biodégradable ». Les deux entrepreneuses sont sur la bonne voie.